Salon du livre de Montaigu





Il y a quelques semaines, je me suis rendue à un salon pas loin de chez moi à savoir le Salon du livre de Montaigu! Même s'il n'a sans doute rien à voir avec celui de Paris j'étais vraiment très contente de m'y rendre et tout comme l'année dernière je n'ai pas été déçue :D (et j'ai eu bien du mal à choisir les livres que je voulais ramener avec moi !) 
J'ai croisé un tas d'auteurs connus dont Lorant Deutsch et Michel Drucker (je l'ai vraiment approché de très près, il promenait son chien dans le salon c'était marrant). 
J'ai aussi vu Murielle Magelan l'auteure de N'oubliez pas les oiseaux, que je voulais acheter et puis je me suis rabattue sur une auteure beaucoup moins connue mais vraiment charmante, Evélina Simon que vous pouvez voir ci-dessous et son livre Les Alastars :

Ensuite j'ai rencontré Cassandra O'Donnell, une auteure pleine de vie qui a su me convaincre d'essayer Rebecca Kean, sa saga à succès.

 Couverture de Rebecca Kean, Tome 1 : Traquée

J'ai également croisé pour la deuxième année consécutive l'auteure des Triplés, j'ai nommé Nicole Lambert. Ma maman lui a acheté deux albums, j'ai hâte de les lire !



Enfin, ma maman a acheté Les Tribulations d'une jeune divorcé à Agnès Abécassis. Je vais lui piquer très vite :)

 Les Tribulations d'une jeune divorcée - Nouvelle édition illustrée

Ce qui me fait un total de trois livres s'ajoutant à ma PAL, youhou :D

Je vous dis à très vite pour une nouvelle chronique et vous fais des bisous !


Quand c’est l’heure des bisous du soir avant d’aller sous la tente

Marque-page #25



Voici le nouveau marque-page de la semaine. Dites-moi ce que vous en pensez :)
A très vite !




Vipère au poing, Hervé Bazin

Couverture de Vipère au poingQuatrième de couverture :

Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.











Vipère au poing... Encore un livre acheté sur un vide-grenier que je rechignais à ouvrir ! Il est vrai que l'histoire, qu'on m'avait décrite (et à juste titre) comme très dure m'intimidait un peu et puis, on ne peut pas dire qu'elle soit excessivement joyeuse !


C'est en voulant faire une lecture commune avec Lady K. du blog L'antre des livres, que je me suis aperçue que nous l'avions en commun dans nos PAL. Ni une ni deux, j'ai sauté sur l'occasion pour me forcer à le lire découvrir ce charmant classique.

Le livre s'ouvre sur un évènement marquant de l'enfance du petit Jean, le narrateur, qui tue une vipère à main nue. Ce n'est pas un spoiler car il s'agit des toutes premières pages du roman. Cependant on voit déjà se dessiner par cet acte un caractère fort et déterminé. Et on le retrouve bien ce caractère qui évolue tout au long du livre: si au début il est plutôt soumis à sa mère, très vite Jean devient le meneur de ses frères et se rebelle contre l'injustice de Folcoche. On sent la haine bouillonné en lui, d'ailleurs elle ressort sur son caractère: il est assez fermé, hautain, hargneux... Ce n'est pas vraiment le genre de personnage auquel on s'attache. C'est comme si en voulant détruire sa mère il finissait par être contaminé par sa méchanceté, sa monstruosité. Oui, on peut le dire une femme qui frappe ses enfants avec tant  d'application ne peut qu'être profondément mauvaise.

Ainsi Hervé Bazin rend compte de la cruauté de la vie, mais sans pitié, sans pathos, de façon réaliste et un peu à distance. Sa plume est soignée, sans lourdeur et très accessible ce qui rend la lecture très agréable même si le sujet ne l'est pas vraiment. De plus je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

En bref, je ne regrette pas d'avoir lu Vipère au poing, je pense même que c'est un livre à lire au moins une fois dans sa vie. A défaut d'être exceptionnellement marquant il nous fait au moins prendre conscience de la chance que l'on a d'avoir des parents bons et justes.

Une bonne lecture

Un passage : "Nous n'avions, en effet, jamais vu la mer, bien que La Baule ne se trouve qu'à cent kilomètres de la Belle Angerie. La famille estimait inutiles et même immorales les trempettes mondaines en eau salée, toute viande dehors. L'horreur du nu et tenace en Craonnais. La peur de l'eau également, tant qu'elle n'est pas bénite. L'éducation en vase clos - en ciboire, dira Frédie - ne permettait aucune fréquentation dangereuse. Chacun sait que sur les plages, on est obligé de se commettre plus ou moins avec les boutiquiers enrichis et la canaille des congés payés. Et puis, enfin, ça coûte cher."


3,90€


186 pages

La chronique de Lady K. : ici



Challenge classique 4

L'Elite, tome 2, Kiera Cass

Quatrième de couverture :
La Sélection de 35 candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de 6 prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d'enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales... Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie...




Après avoir été déçue par le tome 1 dans lequel j'avais apparemment placé trop d'espoir, je me suis lancée dans l'Elite sans aucunes attentes particulières, dans le seul espoir de passer un moment divertissant.

Je me suis donc retrouvée plongée dans l'univers faussement léger d'America Singer et de ses 5 redoutables concurrentes, toutes prétendantes au titre de princesse et au cœur de Maxon. Parlons des personnages tiens. D'abord, America. Elle est le personnage principal mais aussi, pour moi, le plus gros défaut du livre. Bien que je sois absolument fan de son image sur la couverture, on ne peut pas dire pour autant que j'affectionne sa personnalité. En fait, il m'est arrivé plusieurs fois de la trouver carrément insupportable. Ses brusques changements d'avis pour savoir qui, de Maxon ou Aspen, elle préférait m'ont paru peu crédibles: un coup elle se serait damnée pour l'un et le lendemain, elle veut se marier avec l'autre... Une vraie girouette. Je sais que dans la vraie vie il arrive qu'on change d'avis comme ça mais là j'aurais voulu plus de nuances. En conséquent, ses états d'âme m'ont un peu laissés de marbre.
Par contre, j'ai apprécié les autres personnages qui, à mon avis, possédaient une véritable identité, un caractère bien dessiné qui les rendait intéressants et attachants. Je pense notamment à Maxon, un vrai régal celui-là (si vous le rencontrez un jour faites moi signe). Mais également à Marlee, la meilleure amie d'América dans le château, ou encore aux servantes qui m'ont assez amusées !

Autrement, Kiera Cass a réussi à m'intriguer, à me tenir en haleine durant mes quelques heures de lecture par son écriture simple et fluide. L'intrigue se complexifie, beaucoup de questions sont abordées ou soulevées sans pour autant que l'auteure nous fournisse beaucoup de réponses. Vraisemblablement, le tome 3 qui sort le 15 mai prochain, risque d'être riche en rebondissements et autres surprises !

Je regrette toutefois que l'ambiance de télé-réalité n'est pas été plus approfondie. L'auteure y fait allusion, les candidates étant soumises au jugement du public c'est-à-dire du peuple, mais j'aurais aimé qu'on ressente plus cette pression médiatique. Là on a plutôt l'impression que la famille royale et les candidates vivent complètement coupés du reste du pays, cloitrés dans leur château !

En bref, un second tome qui m'a davantage convaincu que le premier, j'ai passé un agréable moment de lecture et je le recommande malgré les quelques points négatifs que j'ai pu évoquer.

Une bonne lecture

Un passage : "- C'est tout ? Vous n'avez pas d'autre défauts ?
- J'ai découvert il y a peu quelque chose d’étrange...
- Dites-moi.
- Il s'avère que je suis totalement incapable de me passer de vous America. C'est un problème très sérieux et de tout premier ordre.
- Un problème que vous vous efforcez de régler j'espère ?
Il fait mine de réfléchir à la question.
- Non. Et je vous avertis, je n'en ai pas la moindre intention.
"

In my mailbox #4

Coucou, mes petits lecteurs :)
Dimanche dernier je me suis rendue à un vide-grenier très sympa où j'ai fait l'acquisition de deux petites merveilles pour seulement 2,50 €... mon Dieu, j'aime les vides-greniers !


In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine (ou chaque mois) dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Couverture : Alors, heureuse ?
 
Jusque-là, tout allait bien pour Candace Shapiro. Vingt-huit ans, trop de rondeurs mais beaucoup de charme et suffisamment d'esprit pour s'être imposée comme journaliste. Elle avait même fini par accepter que papa ne revienne jamais, que maman soit amoureuse d'une femme et que Lucy, sa petite sueur, danse les seins nus pour arrondir ses fins de mois. Mais le jour où elle découvre sa vie sexuelle relatée par le menu dans un grand mensuel féminin, ce jour-là... tout déraille. Le responsable de cette délicate attention ? Bruce, son ex, qui, à l'évidence, vit lui aussi de sa plume en confiant à l'Amérique entière le détail de ses amours avec une femme "différente" ! D'abord furieuse, Candace va peu à peu sombrer dans la dépression. Mais l'humiliation infligée a cruellement ravivé les blessures d'un passé qu'elle devra affronter pour enfin s'accepter et savourer une digne revanche...
 
Couverture de Chrysis
 
Paris, 1925. Gabrielle « Chrysis » Jungbluth, âgée de 18 ans, entre à l'atelier de peinture des élèves femmes de l'École des beaux-arts pour travailler sous la direction de Jacques Ferdinand Humbert, qui fut le professeur de Georges Braque. Exigeant, colérique, cet octogénaire, qui règne depuis un quart de siècle sur la seule école de peinture ouverte aux femmes, va vite réaliser que Chrysis n'est pas une élève ordinaire. Précoce, ardente et véritablement talentueuse, cet esprit libre et rebelle bouscule son milieu social et un monde de l'art où les hommes ont tous les privilèges. Elle va bientôt se perdre dans des plaisirs désinvoltes et devenir l'une des figures de la vie nocturne et émancipée du Montparnasse des Années folles. C'est là qu'elle va rencontrer Bogey Lambert, cow-boy américain sorti de la Légion étrangère, et vivre un amour fou.

Comme des images, Clémentine Beauvais

Quatrième de couverture :
« Il était une fois… des ados sages comme des images, dans un très prestigieux lycée. L’histoire commence le jour où Léopoldine a cassé avec Timothée pour Aurélien. Ou bien le jour où Tim a envoyé un mail avec des images de Léo à tout le monde.
C’est ici, dans ce très prestigieux lycée, que tout va se jouer. Léo a une journée pour assumer ces images. Mais il faut vite régler cette histoire pour pouvoir penser à autre chose, aux maths et à la physique, à la première S. Parce qu’on ne plaisante pas avec ces choses-là, par ici. On savait que ça ne serait pas une partie de plaisir. Mais on ne pensait pas que cette journée allait se terminer comme ça, à regarder, en plein milieu de la cour, un corps ensanglanté – tout cassé.

***
Avant tout je tiens à remercier les éditions Sarbacane avec qui je suis désormais partenaire, pour leur confiance et pour m'avoir permis la découverte de Comme des images.
Allons-y franco les amis: ce livre est une véritable petite bombe et j'ai adoré. Voilà c'est dit, maintenant place à l'objectivité.
Pendant tout le récit on est dans la tête la tête d'une narratrice sans nom. Et qui donc pourrait être vous. Ou moi. J'imagine que cela peut gêner... mais pour moi, le fait que la narratrice n'est pas de nom est un élément clé du roman, c'est ce qui nous permet une totale identification au personnage. On est dans sa tête, on est dans sa pensées, on vit en elle, on est elle. On ne sait pas à quoi elle ressemble ni comment elle s'appelle: en fait on ne sait pas qui elle est. Et donc, on s'attache. En tout cas je me suis vraiment retrouvée dans ce personnage-narrateur, à la fois si présent et si loin, si touchant et pourtant si glaçant... Cette fille, totalement sous l'emprise d'une autre, cette fille, fascinée par les apparences, cette fille et son envie de simplicité et puis, tout ce vide en elle. Argh. Je crois que je n'ai jamais été autant touchée par un personnage. Vraiment.
J'ai parfois lu que les personnages étaient trop froids. Mais oui en effet ils sont carrément glacials ! Mais ce ne peut être à mon sens un reproche, c'est seulement qu'ils sont vides, totalement vides en eux-mêmes: ils ne sont qu'apparences mais comment pourrait-on les blâmer quand le monde dans lequel ils vivent ne s'intéressent qu'aux apparences ? Ils sont en fait parfaitement humains : ils s'adaptent à la situation, ils s'imprègnent des codes en vigueur pour que l'existence soit plus supportable ! Parce qu'au final ces ados si froids qui semblent comme anesthésiés, intouchables dans leur tour de verre et bien, ils s'en sortent plutôt pas mal. Je tire mon chapeau à l'auteure qui a parfaitement su saisir ce grand non sens, cette espèce de masse d'adolescents paumés, dénaturés, largués dans un monde où seul compte la réussite professionnelle. 
Et cette atmosphère, oh quelle atmosphère ! Si... propre ? Si nette, si réelle, si douce et en même temps si totalement viciée et nauséabonde ! C'est tellement proche de la réalité que ça prend aux tripes.
Enfin les thèmes abordés par Clémentine Beauvais et la façon dont elle les aborde surtout, m'a beaucoup plu. Le lycée je suis dedans, je comprends combien le regard des autres peut être lourd et puis tout ce vide entre les personnages je le ressens souvent entre les gens autour de moi. A un moment la narratrice à une réflexion que j'ai trouvé très juste et que je me suis déjà faite (vous pouvez tout à fait ne pas être d'accord avec moi) : "Les gens ne s'aiment pas entre eux". 
Bien sûr c'est un roman alors tout est amplifié, exagéré puissance 10 mais il faut bien ça pour rendre compte de la réalité de la vie. 
Bref, Clémentine Beauvais et sa plume aiguisée nous livrent un récit magistral que je vous conseille de vous procurer ! Il ne vous plaira peut être pas autant qu'à moi mais il est impossible qu'il vous laisse de marbre.
Coup de cœur
Un passage: "Tout le monde se confond avec tout le monde. On s’attend toujours à ce qu’on arrive pile à tel endroit, à tel moment, et donc c’est toujours exactement ce qu’on fait – on pourrait aussi bien être quelqu’un d’autre sans que ça se remarque. On passe d’une personne à l’autre, on parle à l’un comme à l’autre, on confond tout le monde… On se laisse tomber et on se récupère comme si rien n’était arrivé. Il n’y a rien de solide nulle part, rien ni personne n’est irremplaçable. On vit parmi nos propres doublures. Et même quand, une fois de temps en temps, on essaie de se faire un peu imprévisible, ça rebondit sans même denter la carrosserie." 
14,90€ 
204 pages

In my mailbox #3


Holà chers lecteurs !

La semaine dernière je vous parlais de la réception d'un certain colis dans lequel j'avais fait l'acquisition de 5 bouquins. Je vous ai présenté les deux premiers, voici les trois autres.
 
 

In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine (ou chaque mois) dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.


Couverture : Divergent

ELLE EST DIVERGENTE.
ELLE EST EN DANGER DE MORT.

Dans un monde où on ne peut appartenir qu’à une seule faction parmi 5, une jeune fille apporte le chaos.

Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite. Les enfants grandissent dans la faction où ils sont nés. À 16 ans ils doivent choisir quelle sera la leur, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité. Pour Beatrice, issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore.

Son choix ne sera pas sans conséquences. Il apportera le chaos mais lui fera aussi découvrir l’amour...



Couverture de La Ballade de Lila K
 
La ballade de Lila K, c’'est d'’abord une voix : celle d'’une jeune femme sensible et caustique, fragile et volontaire, qui raconte son histoire depuis le jour où des hommes en noir l’'ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l'’a prise en charge.
Surdouée, asociale, polytraumatisée, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Elle n'’a qu'’une obsession : retrouver sa mère, et sa mémoire perdue. Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d'’un univers étrangement décalé, où la sécurité semble désormais totalement assurée, mais où les livres n’'ont plus droit de cité.

Au cours d’'une enquête qui la mènera en marge de la légalité, Lila découvrira peu à peu son passé, et apprendra enfin ce qu'’est devenue sa mère. Sa trajectoire croisera celle de nombreux personnages, parmi lesquels un maître érudit et provocateur, un éducateur aussi conventionnel que dévoué, une violoncelliste neurasthénique en mal d’'enfant, une concierge vipérine, un jeune homme défiguré, un mystérieux bibliophile, un chat multicolore...

Roman d'’initiation où le suspense se mêle à une troublante histoire d’'amour, La ballade de Lila K est aussi un livre qui s’interroge sur les évolutions et possibles dérives de notre société.
 
 
Couverture de Alpha & Omega, Tome 3 : Jeu de piste
 
On dit que les opposés s'attirent. Dans le cas des loups-garous Anna Latham et Charles Cornick, ils s'accouplent. Charles, le fils et bras-droit du chef des loups-garous du continent nord-américain, est un alpha dominant alors qu'Anna est une omega qui a le rare talent de calmer ceux de sa race.

Maintenant que les loups-garous ont révélé leur existence aux humains, ils ne peuvent plus se permettre toute mauvaise publicité. Les infractions qui aurait être ignorées par le passé sont maintenant punies et le stress de devoir faire le sale boulot pour son père commencent à se faire sentir chez Charles.

Quoiqu'il en soit, Charles et Anna sont envoyés à Boston lorsque le FBI demande l'aide de la meute sur une affaire de tueur en série. Ils s'aperçoivent rapidement que les deux dernières victimes étaient non seulement des loups-garous mais que c'est en fait le cas de toutes les victimes. Quelqu'un s'en prend à leur espèce. Et cette enquête a mis Anna et Charles directement dans le collimateur du tueur.

Marque-page #24



Voici le nouveau marque-page de la semaine. Comme une envie d'été... Dites-moi ce que vous en pensez :)
A très vite !


Lorenzaccio, Alfred de Musset

Couverture de Lorenzaccio (1834), Alfred de MussetQuatrième de couverture:

Personnage grossier, brutal, le duc Alexandre de Médicis dirige la ville de Florence. Se désintéressant de sa haute fonction, méprisant la bourgeoisie comme le peuple, il passe son temps dans le lit des femmes. Son jeune cousin Lorenzo s'est donné pour but de libérer Florence de la tyrannie d'Alexandre. Mais parviendra-t-il à assassiner le duc ? Saura-t-il surmonter les tourments de sa conscience ? AvecLorenzaccio, Alfred de Musset signe l'un des drames les plus célèbres du théâtre romantique.








J'ai lu cette pièce il y a quelques mois déjà car je l'ai étudiée en cours de Littérature en vue du bac. Et puis, je me suis dis que ce serait marrant de la chroniquer maintenant que je la connais par cœur (j'exagère à peine, je connais VRAIMENT le résumé de toutes les scènes...).

Bref, c'est George Sand qui est à l'origine de cette pièce: étant l'amante de Musset, elle lui a offert une scène historique (sorte de petite pièce de théâtre mais non destinée à la scène, ne vous fiez pas à son nom) inspiré d'une chronique de l'historiographe Varchi sur le véritable assassinat d'Alexandre de Médicis par le véritable Lorenzo de Médicis. Enfin, je ne vais pas vous ressortir tout mon cours sinon on risque d'en avoir pour longtemps !

Lorenzaccio est une pièce très riche, très dense où différents niveaux d'intrigues se mêlent à de nombreux personnages. Je pense que c'est une œuvre qu'il faut lire plusieurs fois pour bien en saisir tous les ressorts. Ainsi, au début de ma première lecture j'ai eu un peu de mal à entrer dans la pièce. Mais, après un moment de flou, on réussit à se repérer dans les différentes actions de chacun.

D'ailleurs, en parlant de personnage, j'ai beaucoup apprécié Lorenzo, un homme ambigüe et complexe qui tient beaucoup du héros romantique, torturé, très noir, rêveur...
Les femmes aussi, assez présentes dans la pièce, m'ont plu. Seulement, après coup on se rend compte qu'elles occupent un rôle négligeable; elles ne sont que des poupées, des pions manipulables qui subissent leur sort ou servent juste à faire avancer l'intrigue (telle que Louise par exemple).

En conclusion, Lorenzaccio est une pièce classique qui se lit bien et sur laquelle je vous conseille de vous pencher. Seulement, je pense qu'il serait bon de la lire avec des éclaircissements à porter de main afin de la cerner le mieux possible.


Un passage : "Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre ? Veux-tu donc que je m'empoisonne, ou que je saute dans l'Arno ? veux-tu donc que je sois un spectre, et qu'en frappant sur ce squelette... (Il frappe sa poitrine.) il n'en sorte aucun son ? Si je suis l'ombre de moi-même, veux-tu donc que je rompe le seul fil qui rattache aujourd'hui mon cœur à quelques fibres de mon cœur d'autrefois ? Songes-tu que ce meurtre, c'est tout ce qui me reste de ma vertu ?"


249 pages
3,50 €


Challenge classique 4
 

Moi après mois... Mars 2014

Spring

Des vacances inoubliables//Paris//Le Louvres//Les somptueux appartements de Napoléon III//La Joconde//Voir des tableaux étudiés en cours, in real//Trop impressionnant//Monter au sommet de la Tour Eiffel//Boire un café chez Angelina//Aller dans une librairie anglaise et acheter un petit livre de Beatrix Potter//Déposé un cierge à Notre-Dame et manquer de se brûler//Se balader dans le 7ème arrondissement//Mais il n'y a personne à Paris ?!//Faire des kilomètres à pied pour trouver un magasin//Arriver devant et s'apercevoir qu'il est en liquidation et donc... vide//Le Moulin Rouge//Revoir une amie chère//Revoir de la famille//Croiser une vieille connaissance par un tel hasard qu'il en deviendrait presque suspect//Manger de la raie//Manger du bon pain et des pains au chocolat//Aller en colo pour la première fois//Aller au ski pour la première fois//Tomber une dizaine de fois et rigoler de ses énormes bleus//Se retrouver par pure coïncidence avec des filles de son lycée//S'entendre à merveille avec elles//Rire//Dur retour à la réalité//Rosemary's Baby//Ne pas avoir envie de travailler//Travailler quand même//Un peu//Se faire rentrer dedans (doucement) alors qu'on a même pas encore le permis//Monter sur pointes//Admirer encore plus les danseuses classiques//Inviter une amie à dormir//Sentir son corps lâcher//Manger McDo//Vipère au poing//Se sentir un peu seule//Faire des créneaux//Choisir ses cadeaux d'anniversaire//Comme des images